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Filmer sa partie : partie 2, encodage vidéo

Nous voilà à l’étape suivante.

(Les prises de vue dans cet article dégradent les images, les vidéos sont bien plus nettes).

Petit lexique avant de longues phrases…

+ SD : 480p, slow definition
+ HD : high definition
+ 1080p : image en 1080 points (pixels) de haut (Full HD,  1920×1080 points format 16/9), voir ce comparatif : son-video.com 
+ 4K : 2160p, (UHDTV1 3840×2160 pixels 16/9)

Situation

Nous disposons d’un enregistrement sur un ordinateur familial, quelque chose comme :
WIN_20231112_09_10_13_Pro.mp4, un fichier de 24Go pour 1h11mn de jeu.

  • Format natif (le fichier d’origine) en 4K
    -> https://www.youtube.com/watch?v=FPi7rF3dgx4
    Mise à disposition : 4K

Une visualisation de ce match nous fait toucher du doigt le problème : images saccadée et attente de chargement. L’image est superbe, mais la vidéo agace vite. Une analyse rapide de la liaison Internet indique que la lenteur est  côté serveur

Pour faire nos essais, nous nous utiliserons un fichier bien plus petit :
WIN_20231105_09_05_57_Pro.mp4, de 78Mo pour 39 secondes d’un enregistrement réalisé avec la webcam DEPSTECH, capable de filmer en résolution 4K.

Objectif

Le but est de passer par une chaîne Youtube. Bien que nous soyons en mesure de partager de gros fichiers, cette première option nous paraît plus conviviale. (Si vous êtes intéressé par le fichier natif, nous écrire). Les caractéristiques conseillées sont (support.google)

  • Conteneur : MP4
  • Codec audio : AAC-LC
  • Codec vidéo : H.264
  • Fréquence d’images : 24, 25, 30, 48, 50, 60 i/s
  • format : 16:9 pour un ordinateur

Il reste à déterminer si YouTube transcode les fichiers qu’on lui donne, les premières lectures sur Internet semblent indiquer que non. Cependant une vidéo sera mise à disposition en plusieurs qualités (SD HD 4K) et les traitements prennent du temps, voir support.google il y aurait plutôt une duplication en divers formats (SD HD ou 4K). Voir openclassrooms

En pratique, c’est le visiteur qui choisira au moment de la lecture :

Deux options :

  • Soit télécharger directement le fichier avec beaucoup de patience et laisser les algorithmes de cet hébergeur faire le travail
  • Soit convertir localement en un fichier plus petit ; dans ce cas en utilisant un logiciel performant bien que gratuit : VLC. ; puis transmettre. Cela permet aussi de faire un peu de montage vidéo.

Pour vérifier la présence d’un traitement par youTube, il faudrait décharger un fichier téléchargé, sur ce point, pas de solution. L’essentiel est d’éviter d’enchaîner plusieurs encodages ce qui cumulerait les déformations et les pertes en qualité.

Encodages

Parmi les encodages proposés en standard avec VLC, nous avons testé :

  • Video for MPEG4, 1080p TV
    -> https://www.youtube.com/watch?v=M0YmnA0-vaI
    Mise à disposition : SD et HD, compression 78/17,1 = 4,6.
    Ici 1440px
  • Video for Android HD high
    -> https://www.youtube.com/watch?v=1enUBVC5bDw
    Mise à disposition : SD, compression 78/10,2 = 7,6.
    Ici 720px
  • Video for Youtube HD
    -> https://www.youtube.com/watch?v=1TdJwNVjuqc
    Mise à disposition : SD, compression 78/7,6 = 10,2.
    Ici 720px
  • Video for Youtube SD
    -> https://youtube.com/shorts/tWM2DWetMTQ
    Mise à disposition : 4K, compression 78/4,3 = 18,1
    Ici, le rendu est est au format « short »… ?

    De ce fait la table semble déformée. Une vérification sur un smartphone est décevante, même en mode paysage :
  • Fichier natif, pour comparaison
    -> https://youtu.be/3Y9v3Dk2ADs
    Mise à disposition : SD HD, compression 78/78 = 1.
    Ici 1440px

Chaque visionnage a été fait au maximum de définition possible.

En conclusion

L’intérêt d’un traitement local ne saute pas aux yeux,  autant laisser l’hébergeur faire ses traitements et ne pas en ajouter. De nos jours transférer un fichier de plusieurs Go n’est pas impossible (mais à éviter).

Sachant que pour un même flux (ou débit), la qualité et la vitesse sont antagonistes (voir le chapitre sur les webcams), à choisir entre vitesse (en image/seconde) et qualité (de 720 px pour le premier, à 1440 px pour le dernier) je préconise de favoriser la vitesse :
L’utilisateur peut modifier la qualité pour adapter son débit, une image saccadée est à éviter.
Les divers conseils lus sur Internet optent pour une qualité en 1080p (soit du HD). Ça tombe bien, la webcam capable de faire du 60 images/sec. ne peut faire plus détaillé.

Il ne reste plus qu’à filmer, couper les séquences inutiles, un peu de montage, télécharger dans YouTube avec une bonne description et reprendre le tout le lendemain

Filmer sa partie : partie 1, le matériel

Filmer sa partie de billard

Avec cet article j’aborde une volonté souvent évoquée mais rarement réalisée  : Comment enregistrer sa partie de billard ?

Certains clubs, comme celui de Courbevoie (92400) vous le proposent en standard, via une plateforme (https://www.billard-courbevoie.fr/live.html), nous y reviendrons.

Cet article est en cours de finalisation (exemples concrets à venir), merci de votre patience…

Partie 1 : matériel de prise de vue

Dans cette première partie nous abordons le matériel de prise de vue.

Ne pas négliger le type de billard et surtout sa taille : l’angle de vue ou la distance doit être adaptée pour cadrer un billard 3,10m ou un blackpool de 2,10m.

Notions de base

Quelques notions de base sont indispensables :

Fréquence image : frame per second (fps) ou image par seconde, de 30 à 60 FPS.

Résolution : nombre de points (pixel) en horizontal et en vertical, classiquement : 1780 x 720, mais de nouveaux modèles sont 4K UHD (comme les téléviseurs).

Angle : plusieurs valeurs courantes dans la plage 60° – 120°. Un grand angle est à éviter autant que possible à moins d’augmenter la distance de vue.

Zoom : capacité à grossir le centre de la prise de vue, souvent x3 et jusqu’à x18 selon les modèles de webcams.

Débit : en mégabit par seconde (mb/s), pour un modèle de base environ 7,5 mb/s en USB2. Ce critère joue sur la « trace » d’une bille rapide à l’écran, comme une comète, ou pas.

Connectique : (hormis pour les smartphones) le protocole ou le type de câble, USB2, USB3, USBc ou ethernet.

Attention, les câbles USB doivent être de qualité et blindés, la distance maximale constatée est de 8m+1,5m (le fil de l’appareil).
Les ports USB allant par deux, éviter de brancher une autre appareil avec la webcam ; cela dégraderait le débit et diminuerait la puissance disponible.

Plusieurs qualités sont disponibles sur le marché, mais des relations restent vérifiées :

  • plus grande fréquence→ plus gros fichier
  • plus grand angle → plus gros fichier
  • plus grande résolution→ plus gros fichier
  • plus gros fichier : dans le cas d’un câble USB : plus forte consommation électrique, nous verrons à quel point cela peut jouer.
  • grand angle →moins de recul
  • grand angle →plus de déformation (de près)
  • plus performante →plus cher
  • impossibilité d’être au maximum de toutes les possibilités au même moment.
  • La connectique peut limiter le débit.
  • la résolution vidéo est plus basse qu’en image fixe

Par « plus gros fichier », comprendre également plus fort débit.

Avec un smartphone

Cette option permet de s’affranchir de la connectique.

Les appareils récents ont une résolution acceptable (résolution de la caméra principale en mega pixels (mpx) de 8 à bien plus pour des anciens, à bien plus pour les plus récents.

La technique de zoom est généralement numérique et non optique, en clair les pixels sont dédoublés (et interpolés), zoomer ne permet pas d’améliorer la définition (précision) de l’image.

Certains modèles ont plusieurs capteurs, il faut veiller à choisir le meilleur (notion qui reste à préciser : précision ou vitesse ?).

Prévoir un pied photographique (une perche) pour le support, il vous faudra ajuster l’angle de la prise de vue.

Vous comprendrez aisément que sur cet exemple c’est le « mauvais capteur » qui est utilisé (le « selfie » et non le principal qui est sur l’autre face). Ci-dessous un exemple en situation pour un blackpool :

Nous avons fait quelques essais, à notre usage personnel :

  • Essai 1 : doro 8042 (Orange)

Définition vidéo de la caméra principale MPEG4 (1080p, 720p,)
Résolution de la caméra principale 8 Mpixels
Résolution de la caméra « selfie » 2 Mpixels (480×640)

  • Essai 2 : Xiaomi 10g (merci Vincent)

Résolution de la caméra principale 48 Mpixels
Résolution de la caméra « selfie » 13 Mpixels

  • Exemple 3 (non essayé) : Galaxy Z Fold5

50 mpx, zoom optique x3 en 10mpx.
Prévoir un marteau pour casser a tirelire.

En résumé :

Ne filmer qu’avec la caméra frontale (pas la « selfie ») si possible pour une meilleure définition. Cepedant la manipulation est bien plus simple avec la caméra « selfie » : vous avez accès à l’écran.

Pour une vidéo de 57′ compter un fichier résultant de 5,4Go.

Avec une webcam

Avec cette option, il faut utiliser un ordinateur, portable ou une tour (type PC). Le problème principal vient de la liaison webcam ↔ ordinateur :  en wifi, filaire USB ou filaire ethernet.

Ici avec le logiciel de base (Windows 10), deux webcams en USB, sur la même paire de port, donc pas de débit possible en 4K…

Selon le budget, de 15 à 100€, le choix est vaste : avec zoom, en 4K UHD, en 60 images secondes, plusieurs micros, orientable par télécommande ou pas. Pour notre usage, le micro n’a aucun intérêt particulier, ni le zoom, à moins d’avoir une orientation par télécommande également ; cette possibilité est mise de côté.

Test 1 : Logitech C270

  • image 1280×720 (HD)
  • fréquence : 30 fps @ 640×480 (vidéo)
  • champ de vision : 60°
  • connectique : USB2
  • capteur 1,2 Mpx

Pour environ 22€ ; fiche constructeur : Logitech

Test 2 : Panasonic  CAM SKYPE TY-CC10W

  • image 1280×720 (HD)
  • fréquence : 22 fps en HD et 30 fps en VGA
  • champ de vision : 60°
  • connectique : USB2
  • capteur : ?
  • zoom partiel
  • socle magnétique

Pour environ 100€ (spécial TV panasonic )

Test 3 : Nuroum V11

  • image fixe 1280×720 (HD)
  • fréquence : 60 fps à 1080 px ou 30 fps à1440 px
  • champ de vision : 90°
  • connectique : USB3
  • lien amazon

Pour 40€, voir sur amazon

Test 4 : DEPSTECH Webcam

  • image : 3840*2160 (4K-UHD)
  • fréquence : 3840 x 2160 à 30 fps
  • champ de vision : ajustable
  • connectique : USB3 /USBc
  • capteur : 8 Mpx
  • télécommande zoom 3x
  • mise au point automatique

Pour 85€ lien ama zon

Test 5 : JOYACCESS Webcam 1080P

 

  • image : ?
  • fréquence : 60 fps à 1080 px
  • champ de vision : 105°
  • connectique : USB3

Prix : 30€, voir amazon

Il existe un site web permettant de tester en ligne sa webcam (https://fr.webcamtests.com/)

Avec un simple ordinateur il est possible de comparer l’angle de prise, ici entre la logitech et la Joyaccess, en mode vidéo.

 

Installation

Pour les essais, tant de qualité que d’angle de prise de vue, le provisoire convient bien. Un serre-joint peut suffire :

Il vous faudra peut-être adapter sommairement mais provisoirement l’environnement, dans notre cas, un fâcheux reflet sur le bord métallique d’un black-pool :

La qualité dépend de l’usage, en mode photographie la définition sera meilleure qu’en mode vidéo.

Ici le doro en mode photo, 1872x3328px.

 

 

 

 

 

Billes neuves

Il est classique de demander des cartes neuves au casino, nous avons aussi un tapis vert, parfois bleu, mais nous changeons plus rarement le matériel.

Comme évoqué dans un billet précédent (Les billes), nous avons cherché à mesurer l’effet de l’âge sur les billes : Faut-il en changer régulièrement ?

Comme il se trouve que nous avons acheté un jeu complet de blackpool, en jaune et bleu, ils nous a été facile de jouer un peu, mais cette fois de manière différente, pour tenter de mesurer cette impression : ça roule mieux. Nous vous livrons ici quelques résultats bruts, l’analyse demande encore à être affinée, d’autres facteurs pouvant entrer en cause : l’état du tapis, l’état de la table elle -même par exemple.

Principe : 

Nous avons prélevé les billes rouges qui nous servent depuis plusieurs années et les bleues que nous utilisons depuis fin janvier, à raison de 4h hebdomadaires.

Après un lavage commun et un séchage, nous avons pu les aligner alternativement le long d’une barre en bois sur un tapis nettoyé à l’aspirateur.

Il ne reste plus qu’à enregistrer les essais de poussées, sans ou avec rebond sur la bande opposée. Vous trouverez infra les vidéos des poussées ainsi que des photographies des billes après poussée.

  • Premier essai : 1/2 longueur

La poussée a été plus importante avec la main droite (en bas). Cela ne gène pas le comparatif, il suffit de considérer la ligne pointillée rouge, puis la bleue : cette dernière a parcouru quelques centimètres de plus.

  • Deuxième essai : 3/4 longueur

Poussée plus équilibrée et plus forte, le parcours est des 3/4 de la table. Là encore la ligne bleue a de l’avance, mais assez peu.

  • Troisième essai : un peu plus de la moitié de table.

On devine les poches centrales dans les angles à gauche. Résultat plus mitigé : sur la moitié supérieure les bleues sont à l’avant, sur la moitié inférieure c’est bien moins net.

  • Quatrième essai :  Avec un rebond sur la petite bande

Cette fois les billes viennent de la droite (après rebond), les bleues sont encore majoritairement à l’avant, l’écart entre les deux lignes (bleues et rouges) est plus important.

    Cinquième essai :

Avec un rebond sur la petite bande une fois encore. La poussée est plus forte, l’éparpillement plus prononcée. Les bleues sont encore majoritaires, mais de peu.

  • Sixième essai : Cette fois nous comparons les billes nettoyées (bleues) et non nettoyées (jaunes). Comme pour le troisième essai, les bleues ont pris de l’avance, surtout en haut de l’image.

    Synthèse

    Sur ces quelques essais, on peut constater que les billes neuves (bleues) roulent plus loin que les usagées (rouges), le gain semble proportionnel au parcours.
    Le rebond semble amplifier l’écart : il ne s’agit plus seulement d’un frottement avec le tapis.
    L’écart reste plus faible qu’attendu, moins de 5cm pour un parcours de 1,20m, Pourtant dans le jeu le sentiment est plus marqué, on s’attendait à un écart bien plus important,

    Enfin avec la 6° poussée, on voit que nettoyer les billes facilite aussi le roulement, autant qu’avec des billes neuves, c’est à dire assez peu.

    Nous n’avons pas testé les écarts lors des chocs ou des prises d’effet sur les bandes, il faut s’attendre là aussi à un écart de comportement.

    En conclusion

    L’achat de billes neuves améliore le jeu, surtout psychologiquement, les nettoyer est tout aussi profitable, alors neuves ou pas, penser à les nettoyer (ainsi que le tapis).

    Si vous avez une idée pour comparer les effets lors des chocs, nous sommes preneurs.

Les billes

Bien que ce ne soit pas évident pour le néophyte, une bille s’use à l’usage, tout comme le tapis. Hormis son aspect, sa surface devient rugueuse ; elle roule moins, bien moins. Même en les passant à la polisseuse (cf. nettoyeuse), cela se ressent.

Encore faut-il choisir le bon diamètre, la matière, la couleur. Les fabricants sont très imaginatifs, pour que chacun puisse agrémenter sa table à ses goûts.

Pour illustrer, en jeu américain, chez l’univerdubillard ou est-jeux, ce dernier en a fait un page spéciale sur son site.

camouflage, ou palladium

Il y a même un modèle de bille « 8 » très particulière dans son comportement, pour les blagueurs et pour ceux qui voudraient jouer dans la pénombre : le modèle fluo

Je rassure les joueurs de blackpool : la fantaisie se pratique surtout en jeu américain, pour leur jeu : jaune, rouge, bleu ou violet.

Concernant la carambole, cela en devient presque morne comparativement : blanc, jaune ou rouge (franc ou bordeaux)

Personnellement j’ai dans l’idée de faire réaliser un jeu de bille, avec des transferts de photographies des membres du club

Pour la matière, il y a du standard (résine plastique), l’aramith© (résine phénolique) et même du « super aramith ».

Pour aller plus loin sur l’histoire des billes, consulter wikipedia et pour les amateurs de souvenirs : Francebillard qui leur consacre une page nostalgique.

Une vidéo que je qualifierai d’extraordinaire est accessible chez billard-passion. Cette page est particulièrement bien documentée, à lire.

C’est donc muni d’un pied à coulisse que j’ai joué au billard récemment. La mesure est délicate mais pas impossible, il ne faut pas s’attendre à tomber « juste » avec une mesure à main levée. Je vous mets ici les photographies pour chaque type de jeu disponible à notre club.

Blackpool :

  • blanche (de choc) : 46,89 mm
  • couleur : 50,31 mm

Carambole

  • Toutes les billes : 61,32 mm

Américain

  • Toutes les billes : 56,92 mm

La mention « toutes les billes » signifie que les billes sont de même diamètre, normalement, je n’ai pas fait toutes les mesures.

Nous ferons quelques tentatives de comparaisons entre neuves et anciennes dans les jours à venir, nous mettrons les résultats à disposition dans un autre billet : Billes neuves.

Réfection des tables

Jouer est un plaisir autant qu’un sport, encore faut-il que les tables soient de bonnes qualités et entretenues pour que cela soit possible.

Fin octobre, notre prestataire habituel est entré en action.

Voici en quelques photographies, ce que vous ne voyez jamais sous le tapis…

Maintenant vous savez, merci d’en prendre soin, avec un aspirateur mais pas seulement.

Différences de queues

Comme j’aime changer de jeu, je me suis décidé à acheter une seconde queue de billard, chacune étant dédiée à un jeu. En joueur amateur, je reconnais avoir cédé plus à caprice de gamin qu’à une nécessité, mais n’ai-je pas eu raison ? Voyons la différence.

A cette heure mon étui comporte donc

  • une queue Longoni pour la carambole, acquise en 1988, procédé de 11mm avec un poids additionnel vissé à l’intérieur du fût, pour un total 546gr
  • une Buffalo « H » pour le 8-pool.
    145 cm de long pour 482gr, avec une jonction en laiton et un procédé de 8,5mm

Quelles différences, physiquement ?

La longoni (en haut) est plus courte mais plus lourde, avec un procédé bien plus important. Une bille de jeu français est bien plus grosse (61.5mm – 209gr) que celle d’un blackpool (50,8mm-116gr et 48mm-98gr  pour la blanche), la virole est en synthèse blanche pour la longoni, en laiton pour l’autre, à cette heure je n’ai pas noté de sensations différentes.

Le modèle de 1988 dispose d’un pas de vis en bois impliquant un temps d’assemblage 3 fois plus long que le montage rapide en laiton. De plus le laiton est moins sujet à variation, ça ne « grince » pas. Les modèles Longoni récents ont un pas tronqué, incompatible avec le mien.

J’aurai aimé un talon en caoutchouc sur la buffalo et peut-être un moyen de placer un poids supplémentaire, bien que je n’en ressente  pas personnellement le besoin.

Un collègue a eu la même idée que moi, il a cependant opté pour un modèle en fibre de carbone, je vais l’inciter à vous en toucher un mot.

Nettoyeuse à billes

Cet équipement passe souvent inaperçu des profanes qui, bien souvent se contentent de faire reluire les billes d’un revers de chemise.

Il y a une machine pour cela. On en vend même, par exemple (mais pas seulement)  à l’univers du billard

Notre salle est équipé d’un modèle vieux de plus de 40 ans, robuste, mainte fois réparé et dont on change les pièces régulièrement : le tapis d’entrainement et coussins.

Cette année, repeinte et remise à neuf, elle vous attend à côté de la chaîne hifi contre le mur, en vert jardin.

Usage et intérêt : Selon le constructeur, pour nettoyer et rénover les billes. Selon des membres du club : pour se débarrasser d’effet électrostatiques également.

Plusieurs modèles existent, de 5 à 20 billes à la fois.

Ne pas utiliser d’additif pour notre modèle, cela use prématurément le tapis d’entraînement.

Rm *